Xinjiang, Ana is back
Résumé
des épisodes précédents:
2
janvier, je débarque enfin dans mon entreprise, avec un contrat de
travail, un permis de travail, un visa Z, tout ce qu’il faut pour commencer à
travailler.
Il reste mon visa de résident à faire, mais je peux enfin
légalement participer à l’activité
de mon service
en charge de réaliser les projets, ie installer et mettre en service les éoliennes.
Je commence fort, un mois à travailler à l’atelier d’assemblage pour une soi-disant formation. Il fait -20°C dehors, guère plus de 5° dans l’atelier... 1 mois à regarder, pietiner, patienter, de temps en temps denuder, visser, nettoyer, racler, coller et surtout à me geler.
Février arrive, je retourne dans mon département. Commence l’auto-formation, avec Internet, les docs en anglais de l’entreprise. Heureusement les vacances aux Philippines viennent couper cette solitude. Mes superieurs ne parlent pas anglais et ne daignent pas s’occuper de moi. Je dois donc solliciter un entretien avec le n+3 pour débloquer la situation ... Conclusion de l’entrevue : 2-3 mois de formation sur le terrain. Hahaha je l’ai bien cherché... La réorganisation de l’entreprise en cette fin d’annee chinoise vient à point : j’ai un nouveau superieur hiérarchique, il parle à peu pres anglais, et semble interessé par moi, enfin, un peu en tout cas. Il decide donc que je vais faire une tournée de wind farm, avec tout d’abord 1 mois à guanting, dans le Hebei, près de Pékin, la ferme des JO svp !
On notera l’apparition des lettres accentuées, ce qui m’oblige à écrire à l’aveugle sur mon qwerty. C’est pas évident d’être bilingue azerty/qwerty.Je pourrai figurer ce détail sur mon cv